Pays désertique, le Sultanat d’Oman abrite une végétation particulièrement adaptée à la sécheresse. On dénombre plus d’une centaine d’espèces d’acacia, des agaves, et des arbustes aux feuilles succulentes ou coriaces. Apres les pluies, on voit un petit tapis clairseme d’herbe qui recouvre le sol. En altitude, des genévriers géants et des oliviers sauvages prennent le relais des acacias.
Malgré tout, le peu d’eau disponible étant utilisé grâce notamment au système d’irrigation traditionnel connu sous le nom de « falaj » et qui aurait été amené à Oman par les perses il y a plus de 3000 ans, l’agriculture est riche. L’étagement altitudinal et la variété des climats permet en particulier la culture de toutes sortes de fruits : dates, agrumes, bananes, mangues, papayes, melons, pastèques, abricots, pêches, grenades, etc…
Le Dhofar jouissant d’un climat particulier, est particulièrement riche en flore endémique. On remarquera en particulier le Boswelia Sacra (l’arbre a encens), des Sang Dragon, et des Baobabs.
Dans les montagnes du nord les fennecs, renards d’Arabie, chacals, scorpions, serpents, perdrix, rapaces, et gazelles sont relativement nombreux. Les tahrs d’Arabie se cantonnent dans certains massifs recules et difficiles d’accès. Quelques léopard et loups d’Arabie subsistent également dans le Dhofar. Une réserve dans la partie centrale du pays permet de protéger les oryx.
Oman a des eaux parmi les plus poissonneuses au monde. La faune aquatique est particulièrement riche.
Outre les nombreux poissons multicolores, Oman est un paradis pour les tortues marines qui nagent au large des côtes et viennent pondre sur de nombreuses plages.
Les oiseaux marins sont également très nombreux, surtout près des lagunes et sur les plages sauvages qui s’étirent le long de l’Océan Indien. En montagne, les rapaces sont aussi fréquents (vautours percnoptères, vautours fauves, aigles). Dans les palmeraies on voit aussi de beaux oiseaux colores, les plus courants étant les rolliers indiens et les guêpiers.